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KAYENE

Auteur BD - Illustrateur - Caricaturiste-  Journaliste
              "      Vous   risquez    d'en   voir  de   toutes  les   couleurs.
                            Mais     vous    en     redemanderez!"

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Qui est KAYENE?

Jeune artiste, auteur de BD, caricaturiste et journaliste congolais, Kayene fait ses premiers pas en dessin très tôt. Il obtient son tout premier prix provincial de meilleure bande dessinée toutes catégories à l’âge de 13 ans au concours organisée par l’ABBUK( Association des bédéistes de Bukavu), coordonnée alors par le très connu Séraphin Kajibwami.

Apres avoir obtenu son BAC, il entame ses études supérieures à l’UEA (Université Evangélique en Afrique), d’où il repart avec un diplôme en économie. Ensuite, il s’inscrit à l’école technique de Journalisme de Bukavu, et en est diplômé, à l’issue de longs mois de formation intense.
Parallèlement à ses études , il s’adonne aussi pleinement à sa passion, qui est le dessin. Il côtoie  régulièrement Séraphin Kajibwami, qui l’encourage à poursuivre dans cette voie.

C’est ainsi donc, qu’après ses études, il se consacre entièrement à l’art.
A défaut d’avoir une académie dans la partie Est du pays, il s’auto forme et suit des cours d’art en ligne.
Grace à son style un peu singulier, il est sollicité à maintes reprises par certaines grandes organisations, telle BYAC( Bukavu Youth Action Center), Search For Common Ground (SFCG), ou encore World Vision pour concevoir et/ ou illustrer soit des bandes dessinées, soit des supports éducatifs.  
Repéré par le journal “Le Souverain Libre”(seul journal papier paraissant régulièrement dans la province), il en integre l’équipe et y exerce en tant que caricaturiste depuis 2014.

  Toujours en quête d’amélioration, il peaufine chaque jour son style et sa technique, et s’essaye aux nouvelles méthodes, dont le digital.

Suite à sa performance en tant que dessinateur d’audience dans les assises du “Tribunal sur le Congo” du réalisateur suisse Milo Rau, il attire l’attention et la sympathie de plusieurs participants, dont entre autres la célèbre journaliste belge Collette Braeckman, le parlementaire congolais Vital Kamerhe, ainsi que le producteur allemand Arne Birkenstock.

Ce dernier, à travers sa société de production FRUITMARKET va d’ailleurs l’inviter peu de temps après en Allemagne pour participer à la conception d’un jeu video en réalité virtuelle dénommé “Zeuge J”, ou “Témoin J” en français. Ce jeu retrace le parcours d’un survivant de l’un des  massacres perpétrés à Mutarule dans le Sud-Kivu.
C’est avec MONOKEL, une société de production de jeux video et films d’animation que Kayene va contribuer à la conception du jeu  en tant que “lead Artist”.



 

Pendant son séjour en Europe, il effectue deux stages de professionnalisation et profite des conseils et orientations de certains grands artistes rencontrés.
 
De retour au pays, avec deux amis et collègues artistes( Freud Mugisho et Elias Mukengere), ils coordonnent une plateforme artistique qui encadre et forme des jeunes talents de la ville de Bukavu.
Cette structure(YAAC, “Youth Action Art Club”) a notamment réalisé des murals dans la ville, transmettant des messages positifs pour la société. YAAC a aussi mis au point un programme appelé “artcology” qui consiste à recueillir des déchets à travers la ville puis à les transformer en oeuvres d’art.
Aussi, le club a déjà eu à faire des séances d’art thérapie au bénéfice des enfants des femmes victimes d’atrocités à la fondation Panzi. Ces séances consistaient à initier les enfants à l’art visuel, dont le dessin, la peinture et la sculpture, pour les aider à pouvoir s’exprimer autrement.

Rattrapé par le journalisme, Kayene est sollicité par la célèbre journaliste américaine Lauren Wolfe( New York Times, WMC, Atlantic, Guardian,...) pour couvrir le non moins célèbre “Procès de Kavumu”
Il reporte et relate le déroulement du procès, ainsi que ses contours. Il fait également un reportage dessiné des événements.

Quelques temps après, grâce à  la grande activiste Neema NAMADAMU, Kayene est appelé plus d’une fois par le géant Google à travers sa branche Production Multimédia. Ceci pour aider à la réalisation d’un documentaire sur Mama Shujaa, l’organisation d’appui à la femme fondée et dirigée par Neema.

Bien qu’encore dans la vingtaine, Kayene compte déjà à son actif plusieurs réalisations, dont des bandes dessinées, des récits, des caricatures, des articles, des portraits, des illustrations pour des magazines, romans et diverses manuels

Comme quoi, les rêves donnent du travail!!
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